Connaître les différents types de carrelage pour mieux s’en servir

Constituant un élément fondamental pour la décoration d’une maison, le carrelage est disponible en différents types. Pour faire un choix optimal, il est indispensable de tenir compte des différentes pièces et de l’usage que l’on en fait. On note en particulier les quatre grande catégories suivantes :

  • Le carrelage en grès : suivant leurs familles, on distingue les grès émaillés, les grès cérames émaillés et les grès cérames pleine masse. Il est très utilisé pour sa bonne résistance, le grand choix de références produits et son prix souvent avantageux.
  • Le carrelage en pierre naturelle : les plus connus sont le granit et le marbre. Le premier possède une excellente durabilité et très résistant alors que le second peut être transformé de diverses façons avec une multitude de finitions.
  • Le carrelage en terre cuite : les carreaux en terre cuite sont essentiellement composés d’argile rouge et se patinent à la longue, d’où l’importance de les traiter soit avec de l’huile de lin ou avec de la paraffine.
  • La faïence : elle s’utilise principalement sur les surfaces verticales, et en particulier dans la salle de bains.

Les différentes techniques de pose souvent employées

Deux techniques de pose prédominent actuellement. Il s’agit de la pose traditionnelle et la pose collée.

Encore appelée pose scellée, la pose traditionnelle est une technique de pose consistant à coller les carreaux sur une chape flottante contenant du gravier. Après assèchement, les carreaux restent scellés à la chape, résultat des effets du mortier qui permet d’éliminer les imperfections du sol et de carreler directement. Cette technique est très efficace pour la pose des carreaux de grandes dimensions mais présente par ailleurs un inconvénient : elle n’est pas recommandée pour les sols chauffants, car la chaleur entraîne un risque de dilatation.

La technique de pose collée est la plus répandue de nos jours. Elle est considérée par les professionnels comme étant facile et très efficace. Dans ce cas, il va falloir utiliser un support bien plat. Ainsi, à l’aide d’un peigne, il est aisé de poser tout d’abord le mortier colle sur le support et ensuite le carreau, puis de les coller en les tapant légèrement avec un maillet.

Comment trouver des entreprises de confiance et obtenir les meilleurs devis

Les techniques de pose des carreaux ne sont pas forcément faciles à maîtriser. Pour cela, il faut s’offrir les services d’une entreprise spécialisée dans le domaine. En établissant à cet effet une relation de confiance, vous allez pouvoir être certain de la qualité de vos travaux qui en retour seront accomplis très rapidement. Aussi, vous disposerez d’une assurance si jamais un problème survient.

Il n’est pas difficile de trouver une entreprise à laquelle faire confiance. Quelle que soit votre ville, servez-vous de l’annuaire Guide Artisan pour choisir l’entreprise qui vous convient le mieux.

En ce qui concerne le prix sur un devis, il varie en fonction du type de pose, de la surface à carreler et du carrelage que vous aurez choisi. Souvent estimés au m², les prix se répartissent en général de la manière suivante :

  • Les faïences et les grès cérames : 20 à 150 euros/m²
  • La terre cuite et les tomettes : 30 à 100 euros/m²
  • Marbre : 45 à 140 euros/m²
  • Mosaïque : 10-60 euros/m²
  • La pose droite collée se situe entre 30 et 45 euros/m², mais varie de 35 à 55 euros/m² si elle s’est effectuée en diagonale. Pour la pose scellée, comptez 50 à 100 euros/m²

 

Les normes du carrelage.

Les normes fournissent des indications essentielles pour vous guider dans le choix de votre carrelage. Elles vous informent sur 3 données qui sont : la résistance au passage, la résistance à la rayure et la résistance à la glissance. Il convient de choisir un carrelage en fonction de la pièce dans laquelle le poser et de son usage.

La norme PEI définit la résistance à l’abrasion et détermine le niveau de passage (norme européenne). Les carreaux y sont classés en fonction de leur destination, à l’intérieur de quatre classes, définies ainsi : PEI II  : pour les locaux soumis à un passage modéré comme les chambres, PEI III  : pour les locaux soumis à un passage normal, usage moyen fréquent, PEI IV  : pour les locaux soumis à un passage important, très bonne résistance pour toutes les pièces y compris la cuisine et PEI V  : pour locaux soumis à un passage intensif comme les halls d’immeubles, les restaurants, les bureaux et les magasins.

Par ailleurs, la norme française UPEC définit la résistance à l’usure, aux chutes d’objets, à l’eau et aux agents chimiques. Elle est associée à une classe de I à IV pour la plus résistante. En outre, l’échelle de MOHS qualifie la résistance aux rayures (important pour une chambre d’enfant ou une cuisine). Plus l’échelle est haute et plus le carrelage est résistant. La norme ABC qualifie, quant à elle, l’adhérence du carrelage pour les pieds nus, un critère important dans les salles de bains. A indique une adhérence moyenne, B une adhérence élevée et C une forte adhérence. Enfin, la norme R vous informe sur l’adhérence du carrelage pour les pieds chaussés, ce qui est important pour un sol extérieur : R9 signifie une adhérence normale, R10 une bonne adhérence, R 11une très bonne adhérence et R12 et R13 une excellente adhérence.

Pour finir, notez que les carrelages peuvent être carrés ou rectangulaires. Les formats les plus couramment utilisés sont les formats 33 x 33 cm, 40 x 40 cm, 45 x 45 cm et 30 x 60 cm. La tendance actuelle est au développement de très grands formats 60 x 60 cm et 120 x 60 cm.

 

Pour les sols d’une maison neuve, le carrelage est un revêtement pratique, résistant, facile à vivre.

Depuis 4.000 ans, pas moins, le carrelage est à la mode. Et pour cause. Il est facile à nettoyer et à entretenir, décoratif, résistant. Il existe différentes familles de carreaux. Les céramiques en grès, la faïence, le carreau de ciment… Chacune présente des caractéristiques propres et est adaptée à des usages précis.

Les terres cuites sont faites d’argile cuite à 900° qui ne reçoit pas de traitement de surface. Les nuances de leurs coloris dépendent de la qualité de la terre utilisée et des conditions de cuisson.

Certaines marques sont artisanales et sont faites avec des terres de qualité exceptionnelle.Toutes offrent un bel aspect rustique et naturel qui se patine joliment avec le temps.

Inconvénient : leur porosité les rend vulnérables aux taches, aux rayures et à l’humidité. La terre cuite émaillée, cuite à plus de 1.100° degrés, est plus résistante.

Étirés, pressés ou émaillés, les grès sont particulièrement résistants aux chocs et sont insensibles aux substances abrasives.

Vitrifié à une température de 1.300°, le grès cérame se compose d’un mélange pressé d’argiles vitrifiables, de quartz et de feldspath. Le produit est qualifié de pleine masse quand le biscuit ne reçoit qu’un traitement de surface mais n’est pas émaillé. Exceptionnellement résistant, il est imperméable. Sa surface peut être polie, satinée ou brute. 

Le grès émaillé est pressé par des presses hydrauliques. Le biscuit (le corps du carrelage) et l’émail sont cuits simultanément à 1.200°.